Conférence Inclusion Conseil x Don’t Call Me Jennyfer

En ce début du mois d’avril 2022, l’équipe Inclusion Conseil a animé une conférence auprès des équipes de Don’t Call Me Jennyfer ?

Cette conférence qui s’inscrit dans la continuité du #ZEROETIQUETTE de Don’t Call Me Jennyfer fut un moment d’échanges et de partage sur la valorisation et l’acceptation de ses différences !

Merci encore à Richard alias @bionic_sneakers pour son témoignage

? Réalisé par Moore.P

Vous souhaitez mettre en place des actions de sensibilisations pour vos équipes ?

Vous souhaitez développer votre politique d’inclusive et affirmez votre marque employeur ?

L’équipe Inclusion Conseil sera ravie de vous accompagner !

C’est par ici que ça se passe ?

Inclusion Conseil x Martinique La 1ère

Martinique La 1ère parle de nous !

Il y a 2 mois, Martinique la 1ère, une chaîne du groupe France Télévisions, mettait en avant Maëva, la fondatrice d’Inclusion Conseil, dans une interview exclusive pour l’émission Ô’Péyi?

Dans cet épisode vous découvrirez le parcours de Maëva, ce qui l’a poussé à fondé Inclusion Conseil, nos valeurs et nos aspirations : contribuer à la Société inclusive de demain !


⚠️INFORMATION EXCLUSIVE ⚠️

Après avoir acquis sa maturité autour des sujets de l’Inclusion en France, Inclusion Conseil continu de se déployer dans les DROM-COM pour accompagner les structures ultra-marines sur des projets autour du Handicap et des Diversités.

Inclusion Conseil x ESMOD Lyon : Conférence « Accepter et valoriser ses différences »

Un bon début d’année pour Inclusion Conseil…

Ce 31 janvier 2022, l’équipe Inclusion Conseil a eu le plaisir d’animer une conférence sur l’acceptation et la valorisation des différences auprès des étudiant·e·s lyonnais·es d’ESMOD International.

Durant cette session d’animation et de sensibilisation, nous avons eu l’occasion de vivre un véritable moment de partage avec les étudiant·e·s des promotions Fashion Business et Fashion Design.

Une vraie réussite avec plus de 200 étudiant·e·s sensibilisé·e·s ?

Merci à Richard alias @bionic_sneakers pour son intervention ?

Encore merci à toute l’équipe Esmod Lyon pour l’accueil et la confiance accordée Alain Boix et Anne-Cécile Boucher.

?Réalisé par Moore.P

Journée Mondiale de lutte contre le sida

Chaque année le 1er décembre, à lieu la Journée mondiale de lutte contre le SIDA. C’est pourquoi aujourd’hui nous vous proposons d’en savoir plus sur cette maladie, les modes de transmissions et solution thérapeutiques. 
 
VIH, SIDA de quoi parle-t-on ? 
Le SIDA, Syndrome de l’Immuno Déficience Acquise est la phase finale du VIH, Virus de l’Immunodéficience Humaine. 
Cette phase est atteinte lorsque la personne porteuse du VIH ne prend pas de traitement. 
 
Quels sont les modes de transmission ? 
– Par voie sexuelle : lors de rapports non protégés, de contacts bucco-génitaux avec une personne malade 
– Par voie sanguine : lors d’une transfusion avec du sang contaminé, partage d’aiguilles et de seringues (drogues) ou instruments coupants infectés 
– Par voie maternelle : lors de l’accouchement, l’allaitement au sein. À noter que le taux de contamination à énormément baissé depuis l’apparition des traitements antirétroviraux. 
 
Bien que le VIH soit une maladie incurable, il existe des traitements médicamenteux, permettant d’améliorer l’espérance de vie des personnes atteintes comme les trithérapies. Ainsi que des outils de prévention comme la PrEP un traitement qui se prend avant (et après) un éventuel contact avec le VIH, qui s’adresse aux personnes non atteintes. 
 
Vous l’aurez compris, avec les bons gestes, aujourd’hui il est tout à fait possible de vivre normalement avec le VIH. 
 
Pour plus d’informations et soutenir la recherche, vous pouvez vous rendre sur le site du www.sidaction.org 

SEEPH x la Journée de L’homme : Vivre sa masculinité avec son handicap

A l’occasion de la Journée de l’homme et de la Semaine Européenne de l’Emploi des personnes handicapées (SEEPH) nous vous proposons de découvrir l’IncluView exclusive de Richard (@Bionic_sneakers sur Instagram). 

Qui est @Bionic_sneakers ? 

Richard, de son vrai nom, est un jeune homme de 33 ans vivant en région parisienne. 

Son histoire ?  Il nous explique qu’à la suite d’un accident de la voie publique en 2011 et des années de rééducation, il fut finalement amputé de la jambe gauche en 2017. 

Dans cette interview, Richard nous explique comment sa vie d’homme a évolué au travers de l’acceptation de son handicap, en nous partageant son quotidien, ses difficultés, ses peurs, ses joies… 

Vivre avec un handicap et l’accepter n’est pas toujours chose facile. Notamment lorsque l’on doit faire face au regard des autres, qui posent un jugement sur cette différence. 

Entre histoire, point de vue et anecdotes, Richard nous prouve que son handicap n’est absolument pas un obstacle à sa masculinité. 

Journée mondiale du bien-être

Aujourd’hui c’est la Journée mondiale du bien être ☀

Se sentir bien au quotidien après tout ça ne tient à rien !

Profitez de cette journée pour prendre soin de vous ?

A cette occasion, la Global Wellness Day organise chaque année un évènement axé sur la recherche du bien être.

Alors pour toi c’est quoi le bien-être ? Quelle est ta routine bien être ?

En cette journée autour du bien être, nous vous proposons de découvrir l’interview d’Elsa Maalouf, thérapeute.

La pollution c’est démodé…

Le prêt-à-porter et son évolution perpétuelle poussent à consommer toujours plus, sans que l’on se rende compte que notre panier de vêtements pèse lourd au niveau écologique. 

Selon la Fondation Ellen MacArthur, la production des textiles en coton, ou en matières synthétiques produit 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre. L’industrie de la mode est l’une des plus polluantes avec l’industrie pétrolière et l’élevage. 

Les entreprises textile et leurs cocktails de produits chimiques, blanchissant corrosifs et colorants en tout genre ont fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps. 

En cette journée mondiale de l’environnement, Mary Nino, responsable des responsabilités sociales des entreprises pour l’école ESMOD, nous apporte son expertise sur le monde de la mode et son empreinte écologique. 

Elle lutte tous les jours pour que l’école se mette au vert, pour qu’elle soit « bonne citoyenne au niveau environnemental« . La mode pollue l’air, les terres, l’eau à cause de ces produits « synthétoxiques » comme elle les appelle. 

Végétarienne depuis ses 12ans, elle s’inspire de figures de l’écologie comme Rachel Carson, John Robbins et Francis Moore Lappé. « Ils ont aidé des millions de personnes à adopter des manières de vivre plus écologiques. » 

Son travail à ESMOD lui permet de lier la mode et ses convictions écologiques, un pari assez fou. Mary Nino a fréquenté un lycée Catholique où l’uniforme était de rigueur. Si pour elle l’uniforme permet de mettre tout le monde sur le même pied d’égalité au niveau social, il empêche d’exprimer sa personnalité. C’est pour cela qu’elle affirme haut et fort : « J’aime la mode. Elle me sert à m’exprimer à travers ce que je porte, les couleurs, les styles. De me sentir bien, me sentir forte. » 

Pour ESMOD elle assure le bien-être de ses élèves. Elle veille à la qualité de l’air, à ce qu’il y ait des produits écologiques jusque dans les peintures des murs de l’établissement. 

Son travail est en lien avec le comité de l’ONU pour la traçabilité des produits textiles et le cuir. Mary Nino alimente aussi le blog écolo de l’école parisienne ESMOD ACT à qui l’on doit les hashtags #fossilfashion #sortirlamodedupetrole. 

L’école ESMOD joue au bon élève au niveau environnemental et a réformé cette année son curriculum. Beaucoup des consultants de ESMOD » ont un pied dans la mode et un pied chez nous ». C’est beaucoup plus intéressant pour les étudiants d’apprendre avec des professionnels actifs dans l’industrie. Le premier Master de mode durable a été créé à ESMOD Berlin. Mary Nino souligne que c’est un bon début. « Mais nous ne voulons plus mettre la mode écolo dans une case, on veut que chaque élève soit expert dans ce domaine.  » Dès la première année que ce soit en stylisme et modélisme, chaque matière est apprise à travers le prisme écologique. Les étudiants calculent le prix de leur vêtement et leur prix écologique, le coût éthique. 

Tout au long de l’année, ils peuvent participer à des concours de mode écolos aux côtés de partenaires comme Red Carpet Green Dress.  

À la tête de cette association, son amie Suzy Amis-Cameron, la femme du réalisateur James Cameron. Plusieurs anciens de ESMOD ont donc confectionnés des robes écolos pour les actrices nominées aux Oscars et ont remporté des prix. 

ESMOD met en lumière des projets avec leurs partenaires et les sociétés pour promouvoir l’écologie que ce soit des entreprises de piscines ou d’automobiles 

Mary Nino l’affirme, « Aujourd’hui tout le monde veut travailler sur l’écologie« . Par exemple ESMOD Tokyo, la plus ancienne franchise a fait un partenariat avec Uniqlo : les élèves recyclent les vêtements pour en faire de vraies œuvres d’art, c’est ce qu’on appelle l’upcycling. A Lyon les élèves utilisent des filets de pêche collectés par les entreprises de pêche maritime. À ESMOD, « rien ne se perd tout se transforme » pour sauver la planète. 

L’industrie de la mode doit trouver des réponses aux questions éthiques et environnementales. La quantité de vêtements achetés dans l’Union européenne (UE) a augmenté de 40 % entre 1996 et 2012 selon l’Agence européenne pour l’environnement (EEA). 

Mais comment sortir de ce cercle vicieux de la fast fashion ? 

Pour la responsable RSE de ESMOD, il faut se tourner vers des matières durables. 

Par exemple, le coton biologique, les matières locales, les tissus biodégradables, comme le chanvre le lin, la laine, la soie. Elle préconise les vêtements échangés ou achetés en seconde main. Elle explique que ce mouvement prend de l’ampleur même pour les pièces de grands créateurs. 

En ce qui concerne l’éthique et les conditions de travail des fabricants, il faut améliorer la communication et la traçabilité des tissus dans les entreprises délocalisées. Elle souligne qu’avec le COVID 19, les marques de textile ont été obligées de revoir leur système de communication. Maintenant, tout se fait en ligne et cela permet d’avoir une meilleure traçabilité avec les entreprises à l’étranger. Avant c’était impossible, cela demandait de nombreux voyages en très peu de temps. 

Mary Nino pointe du doigt la responsabilité politique : « Nos gouvernements doivent trouver avec ces industries des issus de secours qui protégeront /créeront des emplois en s’adaptant aux connaissances actuelles, qui exigent que nous laissions cette « mode fossile » derrière nous. «  

Selon Mary Nino le plus important c’est l’éducation : « Il faudrait que les jeunes apprennent à s’habiller comme ils ont pris à manger 5 fruits et légumes par jour« . Ils pourront donc dire à leurs parents lors des achats « Je veux ce vêtement parce que son tissu est écologique« . 

 Mary Nino le revendique, le vert c’est tendance et ce n’est pas près de changer. 

Où sont les hommes sages-femmes ?

Si donner la vie est le plus beau métier du monde pourquoi n’attire-t-il pas les hommes ? Les données sont criantes : seulement 2,7% des sages-femmes sont du genre masculin.  

En cette journée mondiale de la sage-femme, Alexandre Paigier nous explique son métier à travers le prisme d’un homme. 

Âgé de 32 ans, le praticien travaille actuellement à la clinique de la Muette dans le 16eme arrondissement de Paris. Son choix professionnel est « un concours de circonstances » révèle-t-il. Il a quitté ses études à l’Ecole des Hautes Études commerciales (HEC) pour faire médecine. Il figure fièrement parmi les 2,7% d’hommes sages-femmes. 

Selon Alexandre Paigier, le nom « sage-femme » lui-même est un frein pour créer des vocations chez ses confrères. « Ils peuvent se sentir moins adaptés ». Or le mot sage-femme” signifie “qui a la connaissance de la femme”. Donc le mot « femme », ici, représente la femme enceinte, et non pas le praticien comme on pourrait le penser.  

Le terme maïeuticien est quant à lui souvent utilisé pour désigner un praticien de genre masculin. Il signifie « la personne qui accouche ».  

C’est seulement en 1982 que la profession s’ouvre aux hommes. Cette année-là, une directive européenne interdit la discrimination sexuelle. 

Il est à souligner que le diplôme de sage-femme s’acquiert en cinq ans d’études, le tout pour un salaire très peu avantageux. Une tâche au tableau pour l’attractivité du métier. 

Comme on peut l’imaginer, Alexandre Paigier ne passe pas inaperçu dans son service :  

« Je suis le seul homme sage-femme de mon travail, et, peut-être même dans l’histoire de la clinique de la Muette » .  

Du long de ses sept ans de carrière, il confirme qu’il n’a « jamais eu de problème avec (ses) collègues femmes et jamais ressenti qu’il y en avait un. Je suis même chouchouté ». 

Le métier de sage-femme est « polyvalent » et ne s’arrête pas à l’accouchement. C’est un suivi en amont de la grossesse et poursuivit même au-delà de la naissance.  

Les sages-femmes exercent avec tout le corps médical : les auxiliaires de puériculture, les gynécologues, les médecins, les obstétriciens, les aides-soignantes.  

Le praticien précise que ses patientes sont déjà habituées à rencontrer des accoucheurs masculins, donc la venue d’un homme sage-femme n’est pas étonnante. Les maris quant à eux « sont souvent interloqués et ça permet souvent de lancer la discussion avec le couple ».  

Alexandre Paigier est convaincu, dans ce métier, « que l’on soit un homme ou une femme l’essentiel reste la communication ».